La chute du prix du cacao sur le marché international a de fortes répercussions sur l’économie ivoirienne. Selon la Lettre du Continent, le président Ouattara est en quête de 1000 milliards de FCFA pour boucler le budget.
« L’économie de la Côte d’Ivoire repose sur l’agriculture. » Cette phrase culte prononcée par le président Félix Houphouët-Boigny est en train de se vérifier avec le président Alassane Ouattara. En effet, le cacao, maillon essentiel de l’économie ivoirienne, connait actuellement d’énormes difficultés. Par conséquent, les caisses de l’État ivoirien traversent également une période de vache maigre. Aussi, pour réajuster les finances publiques, le gouvernement ivoirien avait entrepris de baisser les dépenses publiques de 10%.
Comme si cela ne suffisait pas, le chef de l’État et son équipe gouvernementale entendent émettre un eurobond équivalent à 1 milliard $ (600 milliards de FCFA) pour lever 1000 milliards de FCFA, soit 1,5 milliard d’euros. En outre, le gouvernement négocierait avec les institutions de Bretton Woods pour un appui budgétaire de 400 milliards de FCFA.
Notons à toutes fins utiles que la Côte d’Ivoire s’est lancée dans l’exploitation des hydrocarbures. Cependant, il y a une certaine opacité dans la gestion de cette manne pétrolière, au point d’en occulter l’impact sur l’économie. En dépit du taux de croissance avoisinant les deux chiffres dont se targuent les gouvernants, l’économie ivoirienne tangue quelque peu.
