En Côte d’Ivoire, 20 000 tonnes de caoutchouc naturels sont bloquées dans les ports d’Abidjan et de San Pedro depuis plus d’un trimestre. Les armateurs refusent en effet d’embarquer ces chargements à cause des désagréments qu’ils subissent ou craignent. Cette situation dépend principalement de l’augmentation de la production de la filière qui est passée de 400 000 tonnes en 2016 à 600 000 tonnes en 2017. Si jusque-là, le caoutchouc était exporté uniquement semi-transformé sous forme déshydratée, l’abondance de la production a surpassé la capacité de transformation, conduisant les autorités à l’exportation de la matière brute.
Source: Agence Ecofin