Le cours de l’uranium atteint des sommets sur les marchés mondiaux cette année dans le contexte de la pandémie du Covid-19. Alors que la plupart des mines dans le monde tournent au ralenti en raison des restrictions,le métal radioactif réalise une progression record de 31 %. La réduction ou l’arrêt des activités minières notamment au Canada et au Kazakhstan, a retiré environ 46 millions de livres de l’offre sur le marché, soit environ 35 % de la production mondiale, selon l’analyste Mike Kozak de chez Cantor Fitzgerald. Cela a entrainé une hausse des prix, car la demande portée par la production d’électricité dans les centrales nucléaires, est restée stable. Cette hausse du cours de l’uranium est assez singulière sur un marché en baisse depuis 2011 avec l’explosion de la centrale nucléaire de Fukushima au Japon. Elle pourrait peut-être constituer un tournant majeur pour ce sous-secteur, d’après un analyste de la Banque Scotia. Les deux principaux producteurs d’uranium en Afrique sont la Namibie actuel 4e producteur mondial et le Niger.
Source: Agence Ecofin