En Côte d’Ivoire, l’industrie du cacao n’échappe pas aux perturbations dans l’approvisionnement électrique. Selon les données du Groupement professionnel des exportateurs de café et de cacao (GEPEX), cet épisode pourrait faire baisser à 20 000 tonnes, le stock de cacao broyé en juin prochain, soit moins de la moitié du volume mensuel habituel compris entre 45 000 et 49 000 tonnes. D’après Reuters, de nombreux industriels opèrent actuellement à 50 % de leur capacité voire moins et privilégient désormais la production de la masse de cacao au détriment de la fabrication de beurre, de gâteaux ou de poudre de cacao. De leur côté, ceux qui maintiennent leur cadence doivent compter sur les générateurs diesel dont la consommation énergétique élevée fait flamber les coûts de production. Pour les analystes, l’interruption de l’alimentation énergétique pourrait notamment entraîner une hausse des prix des produits semi-finis issus de la transformation du cacao et entraîner un entassement des fèves dans les zones de production.
Source: Agence Ecofin