Dénommée « Dorado Ivory », l’usine a nécessité un investissement de 15 milliards de FCFA. Elle s’étend sur 12 ha et dispose d’une capacité de traitement de 60 000 tonnes d’anacardes par an. Selon le premier ministre ce nouveau site industriel s’inscrit dans le cadre de l’objectif d’amélioration du taux de transformation locale de la matière première à 50 % d’ici 2025 contre moins de 20 % actuellement. Ceci, afin d’accroître la valeur ajoutée dans une filière qui occupe près de 400 000 producteurs et génère les plus importantes devises d’exportation du secteur agricole après le cacao et le caoutchouc naturel.Le pays qui occupe actuellement le rang de 3ème poids lourd de l’industrie mondiale de la transformation derrière le Vietnam et l’Inde veut traiter en 2022, 300 000 tonnes de noix de cajou sur une récolte attendue à un niveau record de 1,04 million de tonnes.
Source : Agence ecofin