Le ministère camerounais de l’Energie et de l’Eau est monté au créneau pour dénoncer la fraude massive dans le secteur pétrolier. A l’en croire, le frelatage des produits pétroliers occasionnent des pertes estimées à 32 milliards de francs Cfa, chaque année. Plus grave, cette pratique contribue à la destruction de l’environnement. « Les opérations de frelatage sont pratiquées dans des espaces non appropriés, permettant ainsi aux résidus physicochimiques de s’infiltrer dans le sol et de détruire la faune et la flore », déplore le ministère.