Le contentieux qui oppose Ecobank (ETI) à Thierry Tanoh, son ancien directeur général, licencié en 2014 après une longue crise de gouvernance, a enregistré un nouveau rebondissement. Après avoir été condamné par le tribunal de commerce d’Abidjan et par le tribunal du travail de Lomé, le groupe bancaire panafricain a contrattaqué à Londres devant le tribunal de commerce de la Haute Cour de Justice, en vertu d’une clause figurant dans le contrat de travail par signé l’ex-dirigeant d’Ecobank. Le 17 avril, le groupe panafricain a obtenu du juge Peregrine Simon, du Tribunal de commerce de Queen's Bench, dépendant de la haute Cour de Justice de Londres, une ordonnance intimant à Thierry Tanoh de ne pas prendre de mesures pour reconnaître ou exécuter les versements de dommages et intérêts de 7,5 et 5,7 milliards de FCFA (soit 20 millions d'euros en tout), respectivement décidés à Abidjan et Lomé.
29/04/2015
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la Haute Cour de justice de Londres suspend les décisions prises en faveur de Tanoh à Lomé et Abidjan
Le contentieux qui oppose Ecobank (ETI) à Thierry Tanoh, son ancien directeur général, licencié en 2014 après une longue crise de gouvernance, a enregistré un nouveau rebondissement. Après avoir été condamné par le tribunal de commerce d’Abidjan et par le tribunal du travail de Lomé, le groupe bancaire panafricain a contrattaqué à Londres devant le tribunal de commerce de la Haute Cour de Justice, en vertu d’une clause figurant dans le contrat de travail par signé l’ex-dirigeant d’Ecobank. Le 17 avril, le groupe panafricain a obtenu du juge Peregrine Simon, du Tribunal de commerce de Queen's Bench, dépendant de la haute Cour de Justice de Londres, une ordonnance intimant à Thierry Tanoh de ne pas prendre de mesures pour reconnaître ou exécuter les versements de dommages et intérêts de 7,5 et 5,7 milliards de FCFA (soit 20 millions d'euros en tout), respectivement décidés à Abidjan et Lomé.