L’attiéké se fait de plus en plus rare sur les marchés depuis début 2016 Bassirou Bonfoh, Directeur Général du Centre suisse de recherche scientifique (CSRS) donne les raisons de cette pénurie :
-L’accroissement de la population, donc de la consommation d’attiéké alors que l’offre n’augmente pas aussi vite
-L’utilisation industriel de l’amidon de manioc. Les industries textiles (amidonnage), pharmaceutique (enrobage) et agroalimentaire (liant, enrobage, additif) utilisent de plus en plus souvent de l’amidon de manioc dans l’industrie, en remplacement de l’amidon de maïs.
-Les surfaces traditionnellement utilisées pour la production de manioc (Sols pauvres ou en jachère) sont fréquemment utilisés pour produire l’hévéa, le café, le cacao ou l’anacarde.
-Il n’y a pas eu une professionnalisation de la production du manioc au moment où la demande augmentait
-La demande sous régionale et internationale de l’attiéké est tellement forte qu’il est plus intéressant d’exporter ce produit que de le vendre à bas prix au plan local.