En 2011, le Ghana a connu une croissance record de 14% avec le début de l'exploitation pétrolière mais, depuis, la chute des cours des matières premières a causé un net recul économique. La croissance n'était plus que de 3% l'an dernier. Anticipant sur une manne pétrolière qui n'est pas au rendez-vous, les dépenses publiques ont fortement augmenté depuis 2012 creusant le déficit public. A cela s'ajoute la faiblesse de la monnaie, le cedi. Tout concourt donc à un alourdissement de la dette, désormais la plus élevée d’Afrique subsaharienne. Rembourser cette dette absorbe 30% des revenus du pays. Dans son développement économique, le Ghana pâtit d'un manque d'énergie électrique et subit de nombreux délestages.
Source: Rfi.fr