Les entreprises publiques composées de 28 sociétés d’Etat et de 52 sociétés à participation financières publiques sont encore loin de donner pleinement satisfaction au gouvernement.
Pour Abdourahmane Cissé, ministre auprès du ministre chargé du budget, il a estimé hier lors d’une cérémonie de « feuille de route » que les causes principales sont : « la non-association de l’Etat et des conseils d’administration dans la prise de certaines décisions importantes engageant l’avenir des sociétés, la non-transmission systématique par les organes de gestion et/ou d’administration, d’informations décisives aux tutelles, la non-conformité de la politique de rémunération de certains dirigeants aux dispositions en vigueur, des politiques de ressources humaines parfois inadaptées aux objectifs de performance des sociétés et de création de valeur pour l’Etat actionnaire, une gestion financière et des choix stratégiques qui font peser des risques sur la continuité d’exploitation de bon nombre de sociétés ».
Aussi il a proposé une feuille de route pour rendre les entreprises publiques performantes et compétitives.