Les effets du changement climatique, marqués cette année par la sécheresse ont été préjudiciables à notre agriculture, notamment aux cultures vivrières pluviales. Cette situation a donné lieu à une forte pression sur la demande et a accru la spéculation, notamment en ce qui concerne le manioc. Elle a engendré une flambée des prix aux consommateurs, comparés à leur niveau de la même période de 2015. Pour remédier à cette situation, le Conseil des ministres réuni en ce jeudi 26 mai, a arrêté les mesures suivantes : un meilleur encadrement des producteurs, en particulier par rapport aux effets du changement climatique ; le développement de la production vivrière dans les zones péri-urbaines ; la mise en place de la bourse des matières premières et du vivrier ; l’aménagement des bas-fonds et la maitrise de l’eau, notamment pour les cultures de contre-saison ; la lutte contre les cartels et la maitrise des réseaux de distribution.
Source : Fraternité Matin page 4