Le président du Conseil d’administration du coton et de l’anacarde, Mamadou Bamba, a procédé, mardi dernier, au lancement du Salon international des équipements et des technologies de transformation de l’anacarde (Sietta 2014). Ce Salon se tiendra du 26 au 28 novembre prochain, au Palais des Sports de Treichville. 20 exposants et équipementiers sont attendus à ce Salon. « En ce qui concerne la noix de cajou, la production transformée atteint à peine 10% de la production nationale. Quant à la pomme de cajou, elle est purement abandonnée au champ, pendant que certains pays comme le Brésil tirent l’essentiel de leurs recettes d’anacarde de cette pomme qui compte plus de 20 produits dérivés (jus, confitures, liqueur, etc.) », regrette le Mamadou Bamba. Selon le Pca, le faible niveau de transformation de l’anacarde est liée à la méconnaissance des équipements et technologies de transformation ; le déficit de financement bancaire ainsi que la faible consommation des produits de l’anacarde en Côte d’Ivoire. La Côte d’Ivoire compte augmenter sa production à 800 000 tonnes à l’horizon 2020. Pour le moment, elle occupe le 2e rang mondial avec 500 000 tonnes.
