La filière anacarde est en pleine croissance. Malheureusement, elle connaît quelques difficultés. Par exemple, la Côte d’Ivoire avec son rang de 2e mondial, transforme à peine 10% de sa production. Selon le président du Conseil d’administration du coton et de l’anacarde, Bamba Mamadou, ce faible niveau de transformation de la noix brute de cajou est lié à un certain nombre de facteurs. Il a cité entre autres, la faible connaissance des équipements de transformation, la méconnaissance de la technologie appropriée par les opérateurs nationaux, la quasi-absence du secteur bancaire dans la transformation et la faible consommation locale des produits de l’anacarde. Ces propos ont été tenus par le président du conseil d’administration, hier, mardi, à l’occasion du lancement du Salon international des équipements et des technologies de transformation de l’anacarde, du 26 au 28 novembre prochain, à Abidjan.