Les commerçants ne sont pas encore sortis de l’auberge, malgré l’accord du 29 mai dernier. Des camions chargés de marchandises sont toujours bloquées à la frontière de Ouangolodougou. Ils trouvent très élevés les frais d’évaluation de leurs marchandises. Ils dénoncent les nouvelles procédures instaurées par le ministre auprès du Premier ministre, chargé du Budget. « Nous plaidons auprès de l’Etat pour revoir les décisions, sinon ces mesures vont faire des chômeurs dans nos rangs car certains commerçants fermeront boutique », disent-ils. Il convient de noter que l’Etat, par le truchement du ministre délégué auprès du Premier ministre, Abdourahmane Cissé, et la fédération des commerçants (Fenacci), ont signé un accord autorisant le dédouanement des marchandises bloquées aux frontières, du 29 mai, au 30 août 2014.
