Les faux médicaments sont devenus un business dangereux pour le continent africain. En Afrique, un médicament sur trois en circulation est issu de la contrebande.
Les autorités politiques et sanitaires alertent donc, de la gravité de ce phénomène qui ne cesse pourtant de gagner du terrain.
Selon l’Institut International de Recherche anti-contrefaçon de médicaments (IRACM), en 2013, les faux traitements contre le paludisme, auraient entraîné la mort de 122 350 enfants africains âgés de moins de 5 ans.
Dans une moindre mesure, ce phénomène touche aussi les pays développés. C’est le cas des « traitements contre la dysfonction érectile ou encore des pilules amaigrissantes. »
En France, depuis la légalisation de la vente en ligne de médicaments en juillet 2013, la loi prévoit aussi une mise à jour régulière des e-pharmacies légales, pour s’assurer de la provenance des pilules sachets et autres comprimés.
A l’échelle internationale, la politique de répression se renforce peu à peu. Ainsi l’Algérie, les Etats-Unis, la Hongrie, le Mexique et la Russie ont récemment alourdi les peines à l’encontre des trafiquants de faux médicaments.
M.C.N
Source : la depêche.fr