Aux États-Unis, Facebook a lancé un bouton qui permet aux utilisateurs d'exprimer un « vote négatif » contre un contenu. Un nouvel outil en cours de test qui doit faciliter la lutte contre la désinformation et les publications offensantes sur le réseau social.
Pour l'instant, il est encore à l'étape du test et n'est accessible qu'à quelques internautes uniquement depuis les applications mobiles Android.
Si ce bouton permet aux internautes d'exprimer leur désaccord avec le contenu d'une publication ou d'un commentaire, il n'est pas pour autant un véritable bouton « Je n'aime pas ».
« Nous ne testons pas un bouton « Je n'aime pas ». Nous explorons une fonctionnalité pour obtenir des retours de la part des utilisateurs sur les commentaires des pages publiques », a expliqué un porte-parole de l'entreprise, interrogé par le site américaine The Verge.
Grâce à ce nouveau dispositif, lorsqu'un abonné du réseau social sélectionne le bouton « downvote » sous un contenu juste à côté des autres réactions, ce dernier est alors masqué et n'apparaît plus sur son fil d'actualité. Un menu déroulant s'ouvre afin que l'internaute précise la raison pour laquelle il le désapprouve : « offensant », « trompeur » ou encore « hors sujet ». Les équipes reçoivent alors des alertes concernant ses votes et plus un contenu reçoit de « downvote », plus sa visibilité est réduite. À terme, il pourrait même disparaître.
Face aux phénomènes du « fake news» et du harcèlement en ligne, Facebook a dû réfléchir à une manière plus efficace de lutter contre eux, notamment après les nombreuses critiques dont il a fait l'objet sur la manière dont les contenus sont modérés. La mise en place de ce nouveau bouton fait écho à la mesure annoncée il y a quelques semaines : l'entreprise a déclaré vouloir demander à ses utilisateurs leur opinion sur la fiabilité des médias et sources d'information actifs sur le réseau social. Dans cette lutte, Facebook a donc décidé d'associer ceux qui sont en première ligne : les utilisateurs.