« Les moyens de lutte contre le Swollen Shoot sont considérables. Déjà le Conseil du café cacao a un programme de 8 milliards pour identifier et contenir le phénomène. En ce qui concerne les moyens, ce sont plus de cent milliards de FCFA qu'il faudra mobiliser pour lutter contre le Swollen Shoot », a dit le ministre Coulibaly.
Le ministre ivoirien de l'agriculture, a avoué que tous les défis de la filière ne peuvent pas être relevés seulement par l'Etat de Côte d'Ivoire, encore moins par seulement les producteurs.
« Aujourd'hui, le Swollen Shoot a été déterminé comme étant un défi majeur. Pour le moment il n'y a pas de remèdes contre le Swollen Shoot mais il s'agit de trouver des moyens pour le circonscrire », a-t-il expliqué, soulignant que l'orientation de la Plateforme du partenariat public-privé vise à développer des variétés de cacao qui soient résistantes au Swollen Shoot.
« Il y a des moyens conséquents qui devraient suivre et tout le monde devrait mettre la main à la poche », a conclu Mamadou Sangafowa Mamadou. Par ailleurs, un partenariat entre le Conseil café-cacao et le PNUD-Fonds de l'Environnement Mondial (PNUD-FEM) visant à améliorer le cadre et les conditions de vie des producteurs, a été signé.
Ce partenariat vise également l'électrification des infrastructures socioéconomiques de 14 localités d'un coût de 340 millions de FCFA . L'Etat ivoirien y contribuera à hauteur de 250 millions de FCFA et le PNUD-FEM à hauteur de 90 millions de FCFA.
40 millions de FCFA seront également consacrés à la réalisation d'une apiculture au sein de quatre coopératives dans le cadre du programme de relance café. Là encore, l'Etat ivoirien apportera 30 millions de FCFA et le PNUD-FEM, 10 millions de FCFA.
Avec la création d'un organisme unique de gestion de la filière café- cacao, l'Etat ivoirien a engagé en 2011 une réforme. Le Conseil du café-cacao a mis en place un mécanisme de commercialisation basé sur la vente par anticipation d'une partie de la récolte et un prix d'achat garanti aux producteurs.
La Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial de cacao, avec 40% de l'offre mondiale. Le cacao représente 40% des recettes d'exportation nationales et 20% du Produit intérieur brut (PIB) du pays.
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