La production ivoirienne a atteint en 2016, 346000 tonnes. Suffisant pour ravir au Cameroun la première place de la production mondiale que le pays de Paul Biya détenait depuis 2014. Une bouffée d’oxygène de plus pour un pays, secoué secoué par une vague de mutineries et de frondes sociales dont la satisfaction risque de déstabiliser les équilibres macroéconomiques.
La Côte d'Ivoire a repris le flambeau dans la production de la banane. Faut-il le rappeler, l’année 2014 a été marquée par de longues inondations qui ont ravagé la production. Un quart des plantations étaient ainsi parties sous les eaux. Conséquence, le pays a connu une chute drastique de ses récoltes et a dû concéder au Cameroun, sa première place mondiale. Mais cette série noire relève désormais du passé. Grâce à des actions conjuguées de l’Etat et de l’Union européenne, la Côte d’Ivoire a su moderniser la filière, avec des résultats quasi immédiats.
Pour la saison 2016, le pays s’en sort avec 346 000 tonnes. Une production essentiellement convoyée vers l’Union européenne, qui, à en croire RFI, est la première zone d'accueil de la banane ivoirienne avec 300000 tonnes par an, et sans droits de douane.
La Côte d’Ivoire doit néanmoins faire face à la concurrence latino-américaine. Depuis 2009, informe RFI, les pays d’Amérique du sud ont amélioré leur législation douanière vis-à-vis de l’Europe, ce qui leur permet de convoyer chaque année, 4 millions de tonnes de banane vers le vieux continent.
Dans tous les cas, la Côte d’Ivoire peut s'offrir un brin de sourire, en retrouvant sa place de leader mondial et surtout en conjurant plusieurs années de contre-performance qui ont eu un impact réel sur l’économie du pays.Source : beninmondeinfos.com
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