calendar 17/11/2014

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Filière oléagineuse: les producteurs inquiets face aux importation massives d'huiles asiatiques

Filière oléagineuse:  les producteurs inquiets face aux importation massives d'huiles asiatiques
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L'association des industriels de la filière oléagineuse (Aifo) de l'Union economique et monétaire Ouest-africaine (Uemoa) s'inquiète de la menace que constitue l'importaion massive d'huiles alimentaires en provenance d'Asie du sud-est sur son marché. Elle déplore la préférence des consommateurs pour cette huile généralement bon marché qui échappe à tout contrôle. Selon l'Aifo les produits asiatiques rentrent frauduleusement dans l'espace Uemoa, ménacant ainsi la survie des entreprises locales. dans le but de protéger les producteurs et les emplois de la sous-région, l'association convie donc les consommateurs à se tourner vers l'huile de palme, d'arachide ou de graine de coton, produite localement. S'il est vrai qu'il faut protéger les entreprises de l'Uemoa, il faut reconnaitre que le marché n'est pas suffisament approvisoné en huile. De grandes structures comme le groupe Sifca s'attelent à l'approvionner, mais il en faudra beaucoup plus pour combler le déficit de 500 000 tonnes d'huiles dans la zone. Maxime Bebo

L'association des industriels de la filière oléagineuse (Aifo) de l'Union economique et monétaire Ouest-africaine (Uemoa) s'inquiète de la menace que constitue l'importaion massive d'huiles alimentaires en provenance d'Asie du sud-est sur son marché.

Elle déplore la préférence des consommateurs pour cette huile généralement bon marché qui échappe à tout contrôle. Selon l'Aifo les produits asiatiques rentrent frauduleusement dans l'espace Uemoa, ménacant ainsi la survie des entreprises locales. dans le but de protéger les producteurs et les emplois de la sous-région, l'association convie donc les consommateurs à se tourner vers l'huile de palme, d'arachide ou de graine de coton, produite localement.

S'il est vrai qu'il faut protéger les entreprises de l'Uemoa, il faut reconnaitre que le marché n'est pas suffisament approvisoné en huile. De grandes structures comme le groupe Sifca s'attelent à l'approvionner, mais il en faudra beaucoup plus pour combler le déficit de 500 000 tonnes d'huiles dans la zone.


Maxime Bebo