26/06/2014
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Beyrouth a atteint un niveau record d’appartements invendus en 2013
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Beyrouth a atteint un niveau record d’appartements invendus en 2013
277 appartements neufs terminés au cours de l’année 2013 sont restés invendus. Ceci représente 22 % du nombre total d’unités construites en 2013. Ces chiffres sont issus une étude réalisées par Ramco Real Estate Advisers.
Au total, le stock des invendus totalise 81 773 m2 de surfaces résidentielles, soit une valeur marchande d’environ 437 millions de dollars. Un manque à gagner pour les promoteurs, mais aussi pour l’État à travers les taxes. Ce résultat est principalement dû à une baisse de la demande pour les appartements neufs au cours de 2013, une année marquée par une instabilité sécuritaire et politique.
Les invendus correspondent à des produits moins séduisants, c’est-à-dire avec quelques défauts : mauvaise qualité de construction, mauvais choix des surfaces par rapport à l’emplacement géographique, grille de prix incohérente par rapport au marché.
De plus, les produits disponibles sont principalement de grandes superficies d’environ 305 m2 en moyenne (en 2012, elle était de 343 m2). C’est déjà 16 % de plus que la moyenne d’un appartement en construction à Beyrouth.
La multiplication des invendus est paradoxale dans un contexte où beaucoup de ménages n’arrivent pas à trouver un logement qui convienne à leur budget. C’est le signe que l’offre ne correspond pas à la demande.
Maxime Bebo
277 appartements neufs terminés au cours de l’année 2013 sont restés invendus. Ceci représente 22 % du nombre total d’unités construites en 2013. Ces chiffres sont issus une étude réalisées par Ramco Real Estate Advisers.
Au total, le stock des invendus totalise 81 773 m2 de surfaces résidentielles, soit une valeur marchande d’environ 437 millions de dollars. Un manque à gagner pour les promoteurs, mais aussi pour l’État à travers les taxes. Ce résultat est principalement dû à une baisse de la demande pour les appartements neufs au cours de 2013, une année marquée par une instabilité sécuritaire et politique.
Les invendus correspondent à des produits moins séduisants, c’est-à-dire avec quelques défauts : mauvaise qualité de construction, mauvais choix des surfaces par rapport à l’emplacement géographique, grille de prix incohérente par rapport au marché.
De plus, les produits disponibles sont principalement de grandes superficies d’environ 305 m2 en moyenne (en 2012, elle était de 343 m2). C’est déjà 16 % de plus que la moyenne d’un appartement en construction à Beyrouth.
La multiplication des invendus est paradoxale dans un contexte où beaucoup de ménages n’arrivent pas à trouver un logement qui convienne à leur budget. C’est le signe que l’offre ne correspond pas à la demande.
Maxime Bebo
