C’est ce qu’indique la Fédération européenne pour le transport et l’environnement (T&E) dans le rapport « Food not Fuel » publié à la fin du mois de mars et qui dénonce l’impact de l’industrie des biocarburants sur la sécurité alimentaire. Si cette pratique en vigueur sur le marché communautaire reste légale en principe, l’organisation indique qu’elle est préoccupante dans le contexte actuel. En effet, souligne l’ONG, à l’heure où la crise entre l’Ukraine et la Russie bouleverse le commerce mondial de la seconde céréale la plus produite au monde et fait grimper les prix du blé à des niveaux inédits, ce volume représente un manque à gagner énorme pour l’alimentation.
Source : Agence Ecofin