C’est ce qu’a indiqué les données de l’Association hollandaise d’oignons publiées en fin août. Ce volume des importations est en hausse de 26 %, soit 37 641 tonnes par rapport au stock de la saison précédente. Avec cette dynamique, la Côte d’Ivoire supplante le Sénégal (175 898 tonnes) et devient la première destination africaine pour l’oignon hollandais. Cette recrudescence des achats du pays s’explique principalement par la hausse constante de la consommation du bulbe (une tige souterraine verticale résultant d'une tubérisation de feuilles) sur fond de faiblesse de l’offre locale. Dans la première économie de l’UEMOA, la production ne satisfait que moins de 10 % de la demande des ménages, mais aussi du secteur de la restauration hors domicile où le bulbe est présent dans les mets les plus courants. L’Afrique absorbe désormais plus de la moitié des ventes d’oignons du pays d’Europe et abrite 6 des 10 principaux acheteurs du produit. Il s’agit par ordre d’importance outre la Côte d’Ivoire et le Sénégal, de la Guinée, de la Mauritanie, du Mali et de la Gambie. En Côte d’Ivoire, l’oignon est cultivé principalement dans des bassins de production situés au nord que sont Tengréla, Odienné et Korhogo.
Source : Agence ecofin