Le petit Etat de Monaco ne prélève pas d'impôt direct sur les particuliers, mais arrive à dégager un budget excédentaire et peut compter sur un bas de laine de 4,3 milliards d'euros. De quoi éviter à Monaco tout endettement, en cas de déficit budgétaire. Le petit Etat des Grimaldi n'impose ni le capital ni les revenus.
Il se rattrape en réalité grâce à des droits de mutation, de succession, ceux imposés sur les actes civils et administratifs et grâce à une taxe sur les assurances. Mais la moitié de ses recettes totales, moins d'un milliard d'euros, viennent en réalité de la TVA (la même qu'en France).
Vient ensuite la rente qu'il tire de son domaine immobilier, c'est-à-dire les immeubles qu'il loue ou les parkings publics. L'impôt sur les bénéfices des sociétés (33,3 %) n'arrive qu'en quatrième position. Les entreprises qui réalisent plus de 75 % de leur chiffre d'affaires sur le territoire ne sont pas imposables.
Les redevances tirées des monopoles concédés, comme la Société d'exploitation des ports de Monaco ou la Société monégasque d'électricité et de gaz, ou ceux qu'il opère directement, comme la Régie des tabacs ou la Société des bains de ber (casinos, hôtellerie), se classent juste derrière.
M.C.N
Source : le point.fr