Diamond Foundry, une start-up californienne créée il y a trois ans par Martin Roscheisen, un Autrichien pilier de la Silicon Valley, assure être en mesure de produire des diamants dans sa fonderie.
Pas de faux diamants en oxyde de zirconium, de vrais diamants de 9 carats en carbone aussi durs que des naturels. Et le tout en moins de 2 semaines.
Pour produire les diamands, il faut tout d'abord, un petit échantillon d'un véritable diamant naturel. Cette "graine" sera ensuite mise dans un réacteur capable de générer des températures de 8.000 degrés Fahrenheit (près de 4.500 degrés Celsius).
A ces températures, le gaz se change en plasma hautement énergétique qui permettrait au diamant de se développer. Interrogée par le site Business Insider, la société reste assez vague sur le procédé de fabrication.
Diamond Foundry assure avoir levé déjà 100 millions de dollars (plus de 60 milliards de FCFA) auprès notamment de milliardaires, des stars de la Silicon Valley (evan Williams de Twitter, Andrew McCollum de Facebook) ainsi que Leonardo DiCaprio.
Pour Martin Roscheisen, si la compagnie réussit son pari de produire à grande échelle de véritables diamants, ce ne serait pas la fin de la rareté du diamant et non plus la chute des prix.
Et cela parce que même si elle réussissait à produire des centaines de diamants par mois en vitesse de croisière, sa production serait marginale au regard du marché mondial du diamant qui représente 30 milliards de dollars (plus de 18 000 milliards) par an dans le monde.
Aussi, le procédé de fabrication est si coûteux que le prix des diamants de la société n'est pas moins élevé que celui des naturels. Au contraire, assure le fondateur de la société, il est même un peu plus élevé pour le moment.
M.C.N
Source : msn.com