Mohammed Saleh al-Sada, le ministre qatari de l’énergie et de l’industrie a annoncé que l'Arabie saoudite et la Russie sont convenues ce mardi 16 février, au terme d'une réunion à Doha avec le Qatar et le Venezuela, de geler leur production à son niveau de janvier.
Selon lui, des contacts intensifs devraient avoir lieu entre producteurs membres et non-membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), afin de stabiliser le marché, dans l’intérêt non seulement des producteurs et des exportateurs de brut, mais aussi de l’économie mondiale.
Les pays producteurs africains, le Nigeria et l’Algérie en tête, plaident depuis plus d’un an pour une réduction de la production de pétrole afin de soutenir les prix.
L’Arabie saoudite s’était jusqu’à présent résolument opposée à toute action visant à réduire sa production de pétrole.
Si la décision de ce mardi ne prévoit pas une baisse mais un simple maintien du niveau des exportations, elle traduit clairement l’anxiété grandissante des pays producteurs alors que le baril s’écoule autour de 30 dollars(plus de 17.000 FCFA), contre environ 50 dollars(plus de 29.000 FCFA) en 2015 et plus de 100 dollars (59.000 FCFA ) mi-2014.
Le cours actuel est en dessous des prédictions faites par les analystes au début de l’année.
M.C.N
Source : Jeune Afrique
