Les grands groupes industriels turcs, chinois, etc. s’installent en Ethiopie. Cet exode vers l’Ethiopie s’explique par sa main d’œuvre assez compétitive. « Moins rapides, moins productifs, les ouvriers éthiopiens savent en revanche faire de la qualité », affirme-t-on chez Pittards, une entreprise spécialisée dans la confection de gant en cuir et installée en Ethiopie depuis 2004. Notons que ces gants, 3700 paires/jour, fabriqués par 650 employés, sont exportés vers le marché américain et japonais.
« Quand vous faites un calcul financier sur le produit fini, le pourcentage dépensé dans la main-d’œuvre est minime. Les plus grosses dépenses sont l'achat du cuir », explique les responsables de Pittards. Il se raconte que l’Ethiopie est présentée comme un sérieux atout pour les industriels. Pour le cuir par exemple, l'Éthiopie compte 72 millions de têtes de bétail (bovins, ovins et caprins).
06/05/2014
Youkal
Éthiopie, l’eldorado pour les grands groupes industriels.
Les grands groupes industriels turcs, chinois, etc. s’installent en Ethiopie. Cet exode vers l’Ethiopie s’explique par sa main d’œuvre assez compétitive. « Moins rapides, moins productifs, les ouvriers éthiopiens savent en revanche faire de la qualité », affirme-t-on chez Pittards, une entreprise spécialisée dans la confection de gant en cuir et installée en Ethiopie depuis 2004. Notons que ces gants, 3700 paires/jour, fabriqués par 650 employés, sont exportés vers le marché américain et japonais. « Quand vous faites un calcul financier sur le produit fini, le pourcentage dépensé dans la main-d’œuvre est minime. Les plus grosses dépenses sont l'achat du cuir », explique les responsables de Pittards. Il se raconte que l’Ethiopie est présentée comme un sérieux atout pour les industriels. Pour le cuir par exemple, l'Éthiopie compte 72 millions de têtes de bétail (bovins, ovins et caprins).