La Chine se dit prêt à emboîter le pas à la France et au Royaume-Uni, qui ont récemment fait part de leur intention d'interdire la vente des voitures diesel ou essence sur leurs marchés d'ici à 2040.
Le premier marché automobile Chine a annoncé travailler à un calendrier pour une interdiction de la production et de la vente de voitures à carburants fossiles. L’objectif titanesque est destiné à doper dès à présent le développement de l'auto électrique.
Quel que soit le calendrier envisagé par les autorités chinoises, le défi à relever s'annonce herculéen : 28 millions de véhicules (dont 24,38 millions de voitures individuelles) ont été vendus l'an dernier en Chine, en hausse de 14%.
Sur ce total, les voitures propres représentent encore une goutte d'eau (1,7%), mais le créneau est attractif : les ventes de véhicules "à énergie nouvelle" ont ainsi bondi de 53% en Chine en 2016, à 507.000 unités, grâce à des primes gouvernementales et à des facilités d'immatriculation.
Le ministre chinois de l'Industrie et des Technologies de l'information (MIIT) a assuré ce week-end lors d’un forum automobile à Tianjin (Est), que Pékin est prêt à emboîter le pas à la France et au Royaume-Uni, qui ont récemment fait part de leur intention d'interdire la vente des voitures diesel ou essence sur leurs marchés d'ici à 2040.
Selon lui, les entreprises devront, conformément aux exigences, améliorer le niveau d'économies d'énergie des voitures traditionnelles et développer vigoureusement les véhicules à énergies propres.
Ce discours a contribué à faire bondir le titre de BYD, constructeur chinois spécialiste de l'auto électrique, lundi à la Bourse de Hong Kong : il grimpait d'environ 6% vers 04h00 GMT.
M.C.N
Source : Latribune.fr