Une série d'accords de coopération entre le Maroc et la Côte d'Ivoire, concernant notamment les secteurs du transport et de la logistique, sera signée lundi 27 février à Abidjan en présence du roi Mohammed VI et du président ivoirien Alassane Ouattara.
Une délégation de trente hommes d'affaires relevant de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) est à Abidjan depuis le 23 février au soir, en préparation de la visite royale prévue en Côte d’Ivoire en début de semaine prochaine.
"Nous allons signer le 27 février, devant les deux chefs d'Etat d'importantes conventions liées notamment avec la Compagnie de transport marocain des voyageurs (CTM) et des marchandises entre la Côte d'Ivoire et le Maroc", a indiqué une source diplomatique.
"Le Maroc, a-t-on ajouté, va s'engager à cette occasion pour développer le fret aérien afin de promouvoir le commerce via le hub marocain à destination de l'Europe, du Moyen-Orient et de l'Asie". La Royal air Maroc (RAM) est appelée plus que jamais dans ce sens à "déployer une flotte appropriée pour accompagner cet élan", insistent des sources concordantes.
Les autres accords qui seront signés lundi devant le roi Mohammed VI et le président Alassane Ouattara porteront aussi sur le secteur de "l'économie solidaire" notamment en matière d'investissement, de formation des cadres et d'aide technique.
Par ailleurs, il y a lieu de noter que le Groupe d'impulsion économique (GIE) maroco-ivoirien a tenu, le 24 février à Abidjan, une réunion consacrée à l’examen du bilan d’étape des différentes commissions composant cette structure, dont la création s’inscrit dans le cadre des hautes instructions royales pour consolider davantage les relations avec la Côte d’Ivoire.
Ce GIE est, pour rappel, une structure constituée de plus d'une dizaine de commissions sectorielles et thématiques, co-présidées par des chefs d'entreprises représentant les secteurs privés marocain et ivoirien.
Les échanges commerciaux entre le Maroc et la Côte d’Ivoire se sont multipliés par trois ces cinq dernières années, passant de 39,6 milliards FCFA (60,4 millions d’euros) en 2010 à 121,92 milliards FCFA (184, 5 millions d’euros) en 2015, selon un document officiel.
Source: le360.ma
